ProjetsÀ bon train Avec le projet « Boîte noire » du DLR SNC-Lavalin réalise un projet innovateur de surveillance en temps réel d’une partie de la flotte ferroviaire du London’s Docklands Light Railway mettant à l’honneur ses compétences techniques et la collaboration étroite entre les partenaires Auteur Andrew Bennett Deux cent soixante-dix canaux d’information accessibles en tout temps. Quatre-vingt-quatorze véhicules parcourent un réseau desservant 45 différentes stations. En plus de sa complexité, le plus récent projet de SNC-Lavalin visant à améliorer le service du Docklands Light Railway (DLR) de Londres comporte d’innombrables calculs. Ce projet résulte d’une authentique collaboration entre les équipes d’ingénierie et d’entretien du DLR et de KeolisAmey Docklands avec l’entrepreneur principal Arrowvale Electronics et le fournisseur d’équipements de communication Nomad Digital. L’équipe multidisciplinaire réalise un scénario ambitieux et innovateur pour améliorer la fiabilité et la disponibilité des services de transport des passagers du DLR. Ayant accueilli 117 millions de passagers entre avril 2015 et mars 2016, le DLR a demandé au maître d’œuvre de remplacer l’équipement de surveillance obsolète à bord des trains sur les deux tiers de sa flotte de matériel roulant. Le client souhaitait également mettre à niveau l’équipement de son matériel roulant B92K afin d’en permettre la surveillance à distance et en temps réel — une nouvelle capacité. À ce jour, les enregistreurs d’événements sur rails de type boîte noire (en réalité de couleur orange) et les éléments électroniques associés sont déjà installés sur environ le tiers de la flotte. La mise à niveau totale devrait être achevée en décembre de cette année. Surveillance virtuelle à bord Chaque train déjà mis à niveau fait l’objet d’une surveillance constante en cours de service, quel que soit son emplacement sur le réseau DLR. L’information est relayée sur les écrans de surveillance en moins de trois secondes. Mark Zawisza, le gestionnaire de projet de SNC-Lavalin et responsable de la coordination des travaux du projet, considère la visualisation immédiate en temps réel de l’information et des « changements de situation » concernant les facteurs à bord comme un vrai « plus » pour les opérateurs de DLR et les autres intéressés. « La détection d’une anomalie sur un véhicule par le centre de contrôle — par exemple, une défectuosité imperceptible sur une porte passagers — réduit immédiatement les temps d’arrêt aux stations, augmente la disponibilité et, par ricochet, le service s’en trouve grandement amélioré du point de vue opérationnel », explique Mark. « Il s’agit de la première vraie sortie à l’extérieur de notre produit Diagnostyx. Par conséquent, c’est une grande victoire pour nous », ajoute Mark. « Ce projet s’est révélé fort complexe et stimulant ; essayer de surveiller 270 différents canaux d’information est en soi une tâche très difficile. » « Les trains génèrent une énorme quantité de données. Nous avons dû surmonter de très nombreux obstacles. Le fait que nous (SNC-Lavalin) puissions observer le train, virtuellement j’entends, où qu’il se trouve, et de voir ce qui s’y passe en temps réel, pour moi, c’est une grande récompense. » Des compétences « sans égales » Richard George, directeur général du groupe Transports collectifs et ferroviaires, Ingénierie de SNC-Lavalin, se dit impressionné par les résultats du projet et le travail de ses équipes. « Ce projet magnifique sur le DLR prouve que nos compétences techniques sont sans égales en matière de développement et d’innovation sur un réseau ferroviaire existant », dit-il. « Arrowvale fournit la majorité des équipements électroniques et Nomad Digital les unités de contrôle des communications. SNC-Lavalin les appuie de plusieurs façons, notamment en fournissant la conception des installations d’équipements et les équipes d’installation, l’assurance et les logiciels – ce qui requiert la participation de plusieurs équipes de notre entreprise. » « Les nouveaux “yeux” virtuels du DLR aident le personnel de son centre de contrôle à surveiller des facteurs tels que la pression des freins des trains, l’ouverture et la fermeture des portes et la performance du système d’antipatinage à l’accélération. » Le lot Diagnostyx utilisé sur les trains automatisés de DLR pourrait éventuellement être utile à d’autres exploitants de trains offrant des services au Royaume-Uni et dans d’autres parties du monde. » viewpoint@snclavalin.com Ce projet s’est révélé fort complexe et stimulant ; essayer de surveiller 270 différents canaux d’information est en soi une tâche très difficile. Mark Zawisza Gestionnaire de projet snclavalin.com